1. La qualité tu choisiras

Privilégiez les aliments bruts aux produits transformés et faites confiance aux signes de qualité (Agriculture biologique, Bleu-Blanc-Cœur, produit fermier, Label rouge, AOC, IGP, commerce équitable, etc.), qui imposent un cahier des charges strict. Autre possibilité: acheter directement auprès des producteurs, à condition d’être sûr que leurs méthodes de travail sont irréprochables. L’objectif ? Fuir les aliments aspergés de produits chimiques de synthèse (pesticides, herbicides…) et gorgés de métaux lourds.

Publicité

2. Des produits de saison tu achèteras

Pourquoi se référer au calendrier ? D’abord, parce qu’une tomate a bien plus de goût en été qu’en hiver, période où elle manque cruellement de soleil. Ensuite, parce que la nature est bien faite et que nos besoins nutritionnels se calent justement sur les saisons. L’été, nous avons besoin de beaucoup d’eau pour supporter la chaleur. La nature est bien faite, elle propose des légumes et des fruits qui en regorgent : concombre, tomate, pastèque. Les apports en vitamine A sont aussi indispensables à notre peau. Ça tombe bien, c’est aussi la saison des fruits riches en bêta-carotène : abricot, pêche, poivron… Enfin, manger local et en circuit court préserve les vitamines. Et notamment la vitamine C, très fragile. Pour ne pas vous tromper, référez-vous à l’appli gratuite Étiquettable ou faites vos courses via des Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne). Vous deviendrez vite incollable sur la saisonnalité des produits !

3. Le local tu privilégieras

Vous réduirez ainsi le coût énergétique et la pollution engendrée par le transport des aliments. Et puis, c’est quand même plus logique d’acheter des pommes de terre qui viennent d’un champ situé à 30 km de chez soi qu’à 350 km, non ? Pour tout ce qui vient forcément de loin (café, chocolat, fruits exotiques), favorisez les produits issus du commerce équitable. Ce système économique respecte l’environnement, garantit aux travailleurs une rémunération et des conditions de travail justes et permet même de financer des projets solidaires.

4. Le végétal tu favoriseras

L’élevage (viande, lait, œuf) émet autant de gaz à effet de serre que le transport. Ces émissions sont dues :

  • à la production et à la préparation de la nourriture des bêtes ;
  • au méthane dégagé par les ruminants au cours de leur digestion ;
  • au stockage et à l’utilisation du fumier et du lisier ;
  • à la transformation des animaux et à leur transport.

Et on ne parle pas de la quantité d’eau phénoménale consommée par l’élevage, nettement supérieure à celle nécessaire pour cultiver des fruits et légumes.

5. Le vrac tu préféreras

Munissez-vous de bocaux en verre et dites adieu aux emballages alimentaires superflus qui s’accumulent chaque jour dans vos poubelles. La quasi-totalité des supermarchés (bio et non bio) possède désormais un espace réservé au vrac.

6. Pour de bon tu t’équiperas

Faites la guerre au plastique en investissant dans une gourde, en apportant votre contenant en verre lorsque vous prenez un repas à emporter et en dégainant votre mug en fibres végétales chaque fois que vous aurez envie d’un café sur le chemin du travail.

Publicité

7. Le gaspillage tu cesseras

Gardez les fanes de légumes et faites-en une soupe ou un pesto. Faites sécher les peaux de banane au déshydrateur puis transformez-les en farine que vous utiliserez ensuite dans vos pâtisseries. Conservez l’eau de cuisson des aliments qui, une fois refroidie, servira à arroser les plantes. Préparez une compote avec les fruits trop mûrs ou encore une eau détox avec le demi-citron qu’il vous reste au frais.

Publicité
Publicité
Publicité