La polenta, ou semoule de maïs, apporte 8 g de protéines pour 100 g. Mais il s’agit de protéines incomplètes, puisqu’elles manquent de lysine, un acide aminé (comme à toutes les protéines issues de céréales). On peut donc les associer à des légumes secs qui renferment, eux, de la lysine, ou bien à du lait, des œufs ou du fromage, comme dans beaucoup de recettes à base de polenta.

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Dans du lait ou du bouillon ?

Dans un menu végétarien, on a tout intérêt à cuire la polenta dans du lait, qui va lui apporter des protéines de bonne qualité. En version végane, le lait peut être remplacé par un lait végétal. Dans ce cas, mieux vaut opter pour du lait de soja, qui apporte autant de protéines que le lait de vache (3,2 g pour 10 cl).

Version fluide ou version ferme ?

Fluide et onctueuse, façon purée, elle se sert en accompagnement d’une autre préparation (poêlée de légumes, légumes farcis au tofu…). Ferme, laissée à figer dans un plat, puis coupée en formes variées, elle se change en cubes, à faire dorer dans un peu d’huile, pour faire des « croûtons » dans des salades ou des soupes, en palets à gratiner au four, en bâtonnets à servir comme des frites…

Du goût, mais pas trop de gras

Les recettes à la polenta pèchent souvent par un excès de lipides. En cause, un ajout important de fromage (parmesan, gorgonzola, mascarpone…), de crème fraîche ou une cuisson dans l’huile d’olive pour la faire croustiller. Mieux vaut jouer la carte de la légèreté et lui donner du liant avec un peu de fromage frais ou du soja cuisine, en version végane.

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Des saveurs et des couleurs !

D’un goût assez neutre, la polenta peut être aromatisée avec des herbes, des épices, des dés d’olive ou des tomates séchées… On peut aussi faire infuser dans le lait de cuisson du romarin, du thym ou de la sauge. Et pour un effet visuel étonnant, on peut la colorer en ajoutant un peu de jus ou de poudre de betterave (magasins bio) dans le lait de cuisson.

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