Mélasse ou sirop d’érable : lequel choisir ?

Qu’est-ce que c’est ?

Originaire du Canada, le sirop d’érable est élaboré à partir de la sève récoltée au printemps. Cette eau peu sucrée doit être chauffée à 104 °C pour se transformer en sirop. Et il se mérite, car pour 1 litre de sirop, il faut compter 40 litres d’eau !

La mélasse est ce sirop épais et visqueux brun foncé que l’on recueille après la cristallisation du jus de canne à sucre ou de betterave. Elle est utilisée dans la fabrication du rhum ou, plus surprenant, dans les biocarburants.

Ça me fait du bien ?

Riche en antioxydants, le sirop d’érable affiche un indice glycémique faible. Excellente source de manganèse et de vitamine B2, il contient zinc, calcium, magnésium et potassium en bonne quantité.

La mélasse a conservé les nutriments importants, contrairement au sucre raffiné. Ainsi, elle regorge de minéraux (potassium, calcium, fer, magnésium) et participe au bon équilibre acido-basique de l’organisme.

Sinon, c’est bon ?

Le sirop d’érable, ce sirop ambré, plus ou moins coloré selon sa date de récolte, a un goût unique, allant du doux et délicat pour l’extra-clair à des arômes caramélisés et épicés pour le plus foncé.

Ne vous fiez pas à son aspect un peu brut ! La mélasse cache un puissant bouquet de saveurs, évoquant celles de la réglisse et des épices. Très parfumée, elle est à doser avec parcimonie.

Comment je cuisine la mélasse et le sirop d’érable ?

Pour relever une marinade ou une vinaigrette, donner une note singulière à des plats sucrés-salés, rehausser le goût des fruits (le sirop d’érable associé à la cannelle, c’est un délice). Et puis bien sûr, napper des pancakes !

Comme le miel, à petites doses. On ajoute la mélasse pour parfumer laitages et boissons, ou donner un goût très spécifique aux pâtisseries. Elle est aussi extra pour caraméliser les légumes rôtis au four (patates douces, carottes, potiron…).