Vous avez du mal à faire la différence entre le rutabaga, le chou-rave et le navet ? Pas étonnant, puisque le rutabaga est un légume-racine né justement d’un croisement entre ces deux légumes. Si de nombreuses variétés existent, aux couleurs et formes diverses, deux d’entre elles se distinguent :

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  • celle à chair jaune et à collet rouge, délicieuse à condition de la consommer jeune (à maturité, elle sert essentiellement à nourrir le bétail),
  • celle à chair jaune, marquée d’un collet vert à la naissance de ses fanes. À ne pas confondre avec le navet jaune ni avec le navet boule d’or.

Pour reconnaître plus facilement le rutabaga, observez ses feuilles : elles sont lisses et plus denses que celles du navet, qui sont plus rêches.

De la racine aux fleurs

Aliment zéro déchet par excellence, le rutabaga se consomme entièrement ! Cette racine possède un léger goût de navet et se prépare de la même manière que ce dernier, bien qu’elle nécessite une cuisson presque deux fois plus longue. Les petits calibres peuvent être consommés crus, râpés en salade avec des carottes et des pommes, par exemple. Cuit, le rutabaga se déguste en purée, rôti, ou s’intègre dans un pot-au-feu, un couscous et bien d’autres plats mijotés, un peu comme on utiliserait des pommes de terre. Ses fanes, amères, donnent du caractère aux soupes, quant à ses petites fleurs jaunes, elles permettent de jolis dressages.

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Enfin, c’est un légume rustique qui se conserve jusqu’à deux mois en cave recouvert de sable, mais s’il passe plus de cinq jours au réfrigérateur, il devient mou et fibreux.

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