Un pain (peu importe lequel), fourré d’une garniture, que l’on peut déguster en marchant. Allié des pique-niques et des déjeuners sur le pouce, il est ainsi facile à vivre et se décline à l’envi. Mais les idées reçues ont la vie dure. Ainsi, le sandwich ne fait pas forcément grossir, à condition de contrôler la dose de beurre ou de mayonnaise. Si le pain est complet mais aussi accompagné de crudités, cela forme un repas équilibré.

Publicité

Origine du sandwich

Historiquement parlant, l’origine du sandwich vient de Sir John Montagu. Quatrième comte de Sandwich, amiral de la flotte du roi d’Angleterre et joueur invétéré. Pour qu’il se restaure sans avoir à interrompre une palpitante partie de cartes, son cuisinier prit, en 1765, l’initiative de lui servir des morceaux de bœuf salé, de fromage et de concombre coincés entre deux tranches de pain. Notre lord pouvait ainsi jouer et grignoter sans se graisser les doigts. L’aristocratique sandwich sauta dans la sphère populo-ouvrière à l’aube du XXe siècle. Aujourd’hui, sa consommation se porte bien, merci. Et pour cause : la durée moyenne du déjeuner d’un Français est d’une demi-heure. Du sandwich chic et cher au sandwich low-cost à 1 euro, il y a donc un choix incroyable. Pourtant, le favori demeure le « jambon-beurre-baguette ». Logique donc que l’on crée en 2009 un indice jambon-beurre qui permet d’établir une carte des prix de la consommation alimentaire hors domicile.

Les différentes variétés de sandwichs

Le sandwich baguette

Ouverte et croustillante, avec une mie tendre et alvéolée, tartinée de beurre et garnie de jambon, de cornichons et d’une tranche d’emmental. Tel est le secret du vrai sandwich baguette.

Le club sandwich

Cet échafaudage de pain de mie triangulaire, tartiné de mayo, n’est pas né dans un wagon-bar SNCF mais dans un casino new-yorkais, le Morrissey’s Club House, en 1894.

Le pan bagnat

Casse-croûte traditionnel des pêcheurs niçois. Il est mouillé d’huile d’olive et rempli des mêmes ingrédients que la salade niçoise : thon ou anchois, œufs durs et tomates.

Le panini

De l’italien panino (sandwich), il est servi chaud après avoir été compressé et grillé entre les deux plaques d’une presse à sandwich.

Le croque-monsieur

Ce pain de mie carré, garni de jambon, couvert de fromage gratiné mais aussi toasté, naquit en 1910 dans un café parisien, boulevard des Capucines.

Le doner kebab

Son nom est turc (« döner » désigne le mode de cuisson sur broche tournante et « kebab » signifie « viande grillée »). Mais il a cependant été créé à Berlin, en 1971, par un émigré turc qui eut l’idée de placer des lamelles de mouton dans un pain pita, en compagnie de salade, de frites, de tomates, d’oignons et d’une sauce blanche à base de yaourt et d’ail.

Le bagel

Ce petit pain rond en forme d’anneau, nature ou bien parsemé de graines de sésame mais aussi de pavot, a été popularisé sur le continent américain par les immigrants juifs d’Europe de l’Est, au début du XXe siècle.

Publicité

Le burger

Né à Hambourg, il s’exporta aux États-Unis au XIXe siècle, dans les valises des immigrants juifs allemands. Le steak de bœuf haché servi entre deux tranches de pain était ainsi le principal plat servi à bord des transatlantiques de la Hapag, ligne maritime qui reliait Hambourg à l’Amérique.

Publicité
Publicité
Publicité